samedi 14 août 2021

Du fond de nos entrailles

Parmi toutes les initiatives du jour, le Clocher de Saint Romain s'est rendu à la manifestation de Lyon-Brotteaux.

Le cortège était beaucoup plus fourni que samedi dernier, et plusieurs milliers de personnes se sont élancées en direction de la place Jean Macé, sans aucun incident.

Une foule paisible et déterminée, éveillée et consciente, composée de gens ordinaires, soignants, salariés, chefs d'entreprise, parents, grand-parents, tous sortis malgré la canicule pour dire non.

Les slogans et les pancartes visaient d'abord le fameux pass sanitaire, et la marche était principalement ponctuée par le slogan "Le pass sanitaire, on n'en veut pas", ou par ce simple mot : "Liberté". "Seule la vérité rend libre", rappelait en outre une mère de famille catholique sur son maillot.

Mais soudain, au milieu de la marche, s'est fait entendre un autre son, une clameur sourde, brute, presque animale. Loin des grandes idées, de la géopolitique ou des considérations scientifiques, un cri sorti sans aucune consigne ni calcul, un avertissement sorti du fond des entrailles de ce peuple en colère, le genre de signal qui dans la nature fait comprendre à n'importe quel prédateur qu'il ferait mieux d'y réfléchir à deux fois avant d'avancer ses pattes ou son museau dans le terrier de sa proie :


TOUCHEZ PAS AUX ENFANTS !

mercredi 11 août 2021

"Depuis 60 ans, les pierres de nos églises crient"

Brillante et poignante intervention de l'archevêque Mgr Carlo Vigano à propos du motu proprio Traditionis Custodes, qui tend à interdire la messe traditionnelle.

Après avoir rappelé les bienfaits de cette messe, dont la forme parle au cœur des fidèles et leur transmet ce qui parfois ne peut pas être compris par les mots, Mgr Vigano révèle l'impact du progressisme dans l'Eglise comme dans la société civile et n'hésite pas à décrire le règne du "pape François" comme "une action constante, organisée et planifiée, qui est diamétralement opposée à l'essence de la papauté".



Au vu de l'état déplorable de l'Eglise en général et dans nos campagnes en particulier, non seulement en quantité, ce qui ne serait pas si grave, mais surtout en qualité, il serait temps d'écouter ces voix qui nous mettent en garde contre l'abandon de la tradition deux fois millénaire qui nous relie au Christ, au profit d'une idéologie mondaine qui prend les apparences de l'agneau pour dissimuler (quoique de moins en moins bien) sa nature de loup.