Puisqu'il est important de cultiver nos traditions millénaires pour affronter les problèmes du monde présent, nous poursuivons notre voyage dans les chants grégoriens, interprétés et enregistrés à l'église de Saint Romain.
Voici le chant d'entrée (introit) de la messe du jour de Noël (rappelons que chaque chant du répertoire grégorien n'est chanté qu'en une occasion particulière de l'année liturgique) :
"Un enfant nous est né, et un fils nous est donné
Son pouvoir est sur son épaule, et il sera nommé Ange de grand conseil"
Et le chant de communion du même jour :
"Ils ont vu, tous les confins de la terre,
le salut de notre Dieu
Réjouissez-vous dans le Seigneur, toute la Terre"
Verset :
"Le Seigneur a fait connaître son salut
Devant le regard des nations il a révélé sa justice"
A propos de nations, il paraît qu'on a demandé aux Amish (communauté vivant à l'écart de la modernité aux Etats-Unis) pourquoi ils n'étaient pas affectés par le Covid 19. Ils auraient répondu : c'est parce que nous n'avons pas la télévision.
Peut-être un bon conseil pour toutes les nations de la Terre qui cherchent leur salut.
Conclusion de cette série sur les grandes antiennes en O de l'Avent :
"Ô Emmanuel [Dieu avec nous]
Notre roi et notre législateur
Attente des nations
Et leur sauveur
Viens nous sauver
Seigneur notre Dieu"
Dieu n'a jamais semblé aussi loin. On pourrait se croire abandonnés, à l'heure où son Église elle-même vacille, son chef lui-même s'étant mis de la manière la plus claire qui soit au service de l'oligarchie mondialiste sataniste, comme nous l'écrit l'excellent archevêque Monseigneur Carlo Vigano dans un article du 21 décembre dont on trouvera la traduction ici (sur le non moins excellent blog "Benoît et moi").
Où trouver la force d'espérer encore, si ce n'est dans le Seigneur ?
Nombreux pourtant sont ceux qui sentent que quelque chose arrive. L'attente des nations ne sera pas déçue, le mondialisme sera vaincu.
Antienne de Magnificat du 22 décembre : O Rex gentium.
"O roi des nations
Et objet de leurs désirs
Pierre angulaire qui fais de part et d'autre l'unité
Viens et sauve l'homme
Que tu as formé à partir du limon"
Sixième nom de Dieu. On le savait déjà Sagesse, Seigneur (Adonai), Clé, Racine et Soleil levant.
Aujourd'hui, Dieu est enfin nommé roi des nations. Ces nations que certains voudraient voir disparaître, piétinées par le mondialisme barbare, ce sont pourtant elles qui attendent le sauveur, ce sont elles qui lui préparent la voie, aplanissent son chemin. Sans nations, pas de roi, pas de sauveur.
Alors il faut tenir bon, contre tout ce qui veut dissoudre notre nation. Tenir bon, espérer et désirer la venue du Seigneur. Car il viendra, cela est certain, mais saurons-nous le voir ?
Cinquième des sept grandes antiennes de l'Avent, et cinquième nom de Dieu :
"Ô Soleil levant, splendeur de la lumière éternelle
Et soleil de justice
Viens, et illumine ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort"
A cette date, nous avons passé la nuit la plus longue, et nous commençons à regarder avec espoir vers l'aurore. Nous nous souvenons que la tristesse du monde ne date pas d'hier.
Plusieurs années, plusieurs décennies que les peuples d'Occident, lassés d'une fausse prospérité, s'affaissent, perdant toute confiance en eux, démoralisés par des politiciens corrompus et des médias haineux de toute forme de fierté nationale.
La lumière n'est pas derrière nous, mais devant, et c'est pourquoi Dieu est nommé Orient, soleil levant.
Certains voudraient nous imposer une Grande réinitialisation, pour finir de transformer les humains en robots sans âme et sans coeur.
Mais c'est peut-être au contraire cette ultime attaque qui, au lieu de nous achever, provoquera en réalité : le Grand réveil.
Noël approche, et l'invocation des noms de Dieu se fait de plus en plus pressante dans les grandes antiennes en O que nous continuons à écouter :
O radix Jesse (antienne du 19 décembre)
Ô Racine de Jessé,
Qui te tiens comme un étendard des peuples
Devant qui les rois ferment la bouche
Toi que les nations supplient
Viens,
Seigneur, délivre-nous, ne tarde plus.
O clavis David (antienne du 20 décembre)
"Ô Clé de David,
Et Sceptre de la Maison d’Israël,
Toi qui ouvres et nul ne fermera,
Tu fermes et nul n’ouvrira
Viens, et arrache le prisonnier de la maison de captivité
Assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort".
Dieu a ici pour noms racine et clé :
Racine pour les peuples déracinés par leurs gouvernements corrompus.
Clé pour les faire sortir de la captivité, voire du confinement (alors qu'on nous annonce le troisième, prévu de longue date, semble-t-il).
Alors que les peuples sont plongés dans la nuit la plus noire, écrasés par des lois iniques, submergés, déracinés, brisés, que les enfants sont maltraités, abusés et massacrés comme jamais, que la jeunesse est plongée dans le désespoir, que les anciens sont abandonnés, cloîtrés et piqués comme des chiens, que les travailleurs indépendants sont condamnés à la faillite, que la vie même est criminalisée, alors que la nuit est plus longue que jamais, souvenons-nous que les heures les plus froides de la nuit sont celles qui précèdent l'aurore.
Quelqu'un vient, quelqu'un a averti l'Europe que le remède était en cours d'acheminement. Attendons et tenons-nous prêts.
Post-scriptum : pendant ce temps, à la paroisse Saint Jean XXIII du pays de Tarare, on collabore...
"...
- le port du masque est obligatoire durant toute la célébration. Nous couvrons bien notre visage et notre nez avec le masque.
- pour la procession de communion nous écouterons bien les consignes. Nous gardons une distanciation dans la file
Nous évitons de se croiser.
- pour la sortie nous veillons à respecter la distanciation.
- Couvrons nous, certaines portes des églises resteront ouvertes pour permettre une meilleure ventilation.
Merci
par avance de bien respecter ces quelques règles de bons sens [sic], nous
serons heureux de nous retrouver pour ces célébrations de Noël
Je vous remercie pour votre compréhension et je vous assure de ma prière pour toutes vos familles.
La dernière semaine de l'Avent est traditionnellement l'occasion de chanter les sept grandes "antiennes en O" : une par jour, pour accompagner la splendide prière du Magnificat. Chacune de ces antiennes chante un nom différent de Dieu. Voici donc les deux premières, chantées en notre église de Saint Romain :
Antienne du 17 décembre : Ô Sapientia
"Ô Sagesse, qui fus produite par la bouche du Très-haut
Qui s'étends de bout en bout, fortement
Et qui disposes toute chose doucement
Viens nous enseigner la voie de la prudence"
Antienne du 18 décembre : Ô Adonai
"Ô Adonai et chef de la Maison d'Israël
Qui es apparu à Moïse par une flamme rouge dans le feu
Et qui lui a donné la Loi dans le Sinaï
Viens pour nous racheter dans ton bras étendu"
Alors que nous attendons la venue du Sauveur, ces chants
multiséculaires, en méditant sur ses noms, nous aident à nous préparer à l'accueillir
en nos cœurs.
Dieu est d'abord Sagesse, et il permet à ceux qui le suivent de ne pas tomber dans la folie du monde et de faire les bons choix (prudence désigne ici la vertu de savoir discerner la bonne chose à faire, il ne s'agit pas nécessairement de la moins dangereuse).
Dieu est ensuite Adonai, c'est-à-dire un maître qui apporte la Loi. La loi parfaite de Dieu, qui nous rachète, et non pas la loi des hommes, qui est parfois aberrante et nous asservit.
Que la grâce des noms du Seigneur descendent dans notre âme.
"Tout le monde semble sourd à l'amour d'une mère pour son enfant", nous dit-elle.
Oui, sourds, aveugles, apeurés, ignorants, sans cœur et sans tripes, voilà à quoi ressemblent les humains de ce siècle.
Mais pas tout le monde. Et l'espoir n'est pas mort. Quelque chose, quelqu'un arrive, que personne ne pourra arrêter, et qui remettra le monde à l'endroit si nous sommes capables de l'accueillir.
Il fait de plus en plus sombre, les jours diminuent, le froid s'installe, la lumière se fait rare. Le temps de l'Avent est le temps de l'attente, et cette année l'attente est particulièrement cruelle.
Mais le chrétien sait que la lumière arrive.
Dans sa grande sagesse, la liturgie éternelle de l'Eglise catholique a intitulé le 3e dimanche de l'Avent "dimanche de Gaudete", c'est à dire "Réjouissez-vous !". Parce que c'est au plus fort des ténèbres que l'espoir renaît.
"Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ! Je vous le redis :
réjouissez-vous ! Que votre douceur soit remarquée par tous les hommes.
Le Seigneur est proche. Ne soyez inquiets de rien, mais en tout, par la
prière, que vos demandes soit connues de Dieu"
(Épitre de saint Paul aux Philippiens, 4,4-5)
(Enregistré ce jour en l'église de Saint Romain de Popey)
"Ils observaient Jésus, pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat : c'était afin de pouvoir l'accuser" (Marc 3,2)
Quels sont les trois points communs entre la vitamine D, la vitamine C, le zinc, l'hydroxychloroquine, l'azithromycine, l'ivermectine, le sport, le grand air, une nourriture saine, les liens sociaux et la bonne humeur ?
1/ Il s'agit de choses peu chères et en général sans danger (attention au sport quand même) ;
2/ Ils semblent tous avoir un effet bénéfique pour prévenir ou guérir la maladie Covid-19, de manière parfois spectaculaire ;
3/ Et pourtant ils sont ignorés, voire dénigrés par les autorités, tandis que leurs promoteurs sont accusés.
Il est vrai que ces thérapeutiques ont toutes des effets secondaires néfastes :
1/ Elles ne rapportent pas grand-chose aux compagnies pharmaceutiques qui conseillent le gouvernement, et qui préfèrent vendre de la nouvelle molécule à 3000 € la dose, ou du vaccin expérimental ;
2/ Elles risqueraient de mettre fin à la fameuse pandémie-qui-va-tous-nous-tuer-restez-chez-vous-ne-parlez-pas-ne-chantez-pas-portez-des-masques, et le gouvernement n'aurait alors plus de levier pour nous imposer toutes les mesures de contrôle des corps et des esprits qu'il nous a préparées dans sa hotte.
Le documentaire Mal-traités nous explique ça en détail :
MAL TRAITES
Censurée sur Youtube (qui supprime systématiquement tout ce qui ne pas pas dans le sens du narratif de l'OMS, même des interventions de scientifiques, d'avocats ou d'élus !), la vidéo peut être vue sur Odysee par exemple ici :
"Il semblerait que l’on n'ait le droit que d’être 6 pour le souper de Noël, mais on peut être 30 à des funérailles…
J’ai la triste nouvelle de vous dire que ma dinde n’a pas survécu à cette pandémie.
Alors vous êtes invités à ses obsèques.
L’exposition
du corps aura lieu le 24 décembre et durera jusque tard dans la nuit
pour nous laisser le plus de temps possible avec la défunte afin
d’apprécier les bons souvenirs qu’elle nous laisse.
Nous organiserons une semaine de veilles et de repos, puisma dinde ayant manifesté le désir d’être incinérée, la cérémonie des funérailles, puis la crémation aura lieu le 31 décembre en soirée.
Ensuite nous nous rejoindrons pour nous rappeler les bons moments avec elle.
Merci pour elle…
PS : Apportez votre vin"
Et pour se défouler un peu, un air de liberté qui nous vient d'Amérique et qui ne tardera pas, espérons-le, à déferler sur nos côtes !
(en gros, ça dit : on ne va plus supporter tout ça !)
"Mais, si quelqu'un scandalisait un de ces petits qui
croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on suspendît à son cou
une meule de moulin, et qu'on le jetât au fond de la mer." (Mt 18,6)
Courriel envoyé ce jour à la direction diocésaine de l'enseignement catholique :
"Madame, Monsieur,
Voilà trois mois que les enseignants et les élèves de plus de 11 ans, rejoints il y a un mois par les élèves de plus de 6 ans, sont forcés de porter un masque sur le visage toute la journée à l'école, et de respecter un ensemble de mesures de "distanciation sociale" visant à éviter les contacts avec leurs camarades.
En tant que père de trois enfants scolarisés dans une école et un collège de l'enseignement catholique, je suis horrifié par ces mesures déshumanisantes qui ne relèvent d'aucune appréciation objective des risques, et qui ne peuvent que nuire à l'épanouissement de nos enfants.
Un article complet rédigé par un collectif de professionnels de la pédiatrie vient de paraître, qui décrit toutes les conséquences désastreuses des mesures sanitaires sur les enfants :
Je n'ai absolument rien à reprocher aux directions des établissements ni aux enseignants, qui semblent subir la situation comme nous. Mais j'ai le sentiment que tout le monde est en état de sidération, sans oser non seulement parler mais aussi réfléchir. Nous sommes en train de sacrifier toute une génération, qui va perdre toute confiance en elle-même et dans les autres.
Aucun chrétien digne de ce nom ne peut préférer la mort de l'âme à la celle (très hypothétique) du corps.
Je souhaiterais savoir si la direction de l'enseignement catholique a une opinion sur la question, si elle a engagé des discussions avec le pouvoir politique pour tenter d'infléchir cette politique, ou si elle se satisfait de la situation.
J'ai écrit en début d'année scolaire à l'APEL du collège de mon fils, et je n'ai jamais reçu de réponse. Une réponse de votre part (au minimum un accusé de réception) m'obligerait.