Noël approche, et l'invocation des noms de Dieu se fait de plus en plus pressante dans les grandes antiennes en O que nous continuons à écouter :
O radix Jesse (antienne du 19 décembre)
Ô Racine de Jessé,
Qui te tiens comme un étendard des peuples
Devant qui les rois ferment la bouche
Toi que les nations supplient
Viens, Seigneur, délivre-nous, ne tarde plus.
O clavis David (antienne du 20 décembre)
"Ô Clé de David,
Et Sceptre de la Maison d’Israël,
Toi qui ouvres et nul ne fermera,
Tu fermes et nul n’ouvrira
Viens, et arrache le prisonnier de la maison de captivité
Assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort".
Dieu a ici pour noms racine et clé :
Racine pour les peuples déracinés par leurs gouvernements corrompus.
Clé pour les faire sortir de la captivité, voire du confinement (alors qu'on nous annonce le troisième, prévu de longue date, semble-t-il).
Alors que les peuples sont plongés dans la nuit la plus noire, écrasés par des lois iniques, submergés, déracinés, brisés, que les enfants sont maltraités, abusés et massacrés comme jamais, que la jeunesse est plongée dans le désespoir, que les anciens sont abandonnés, cloîtrés et piqués comme des chiens, que les travailleurs indépendants sont condamnés à la faillite, que la vie même est criminalisée, alors que la nuit est plus longue que jamais, souvenons-nous que les heures les plus froides de la nuit sont celles qui précèdent l'aurore.
Quelqu'un vient, quelqu'un a averti l'Europe que le remède était en cours d'acheminement. Attendons et tenons-nous prêts.
Post-scriptum : pendant ce temps, à la paroisse Saint Jean XXIII du pays de Tarare, on collabore...
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