mercredi 2 décembre 2020

Que faisons-nous à nos enfants ?

"Mais, si quelqu'un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu'on le jetât au fond de la mer." (Mt 18,6)


 

Courriel envoyé ce jour à la direction diocésaine de l'enseignement catholique :

"Madame, Monsieur,

Voilà trois mois que les enseignants et les élèves de plus de 11 ans, rejoints il y a un mois par les élèves de plus de 6 ans, sont forcés de porter un masque sur le visage toute la journée à l'école, et de respecter un ensemble de mesures de "distanciation sociale" visant à éviter les contacts avec leurs camarades.

En tant que père de trois enfants scolarisés dans une école et un collège de l'enseignement catholique, je suis horrifié par ces mesures déshumanisantes qui ne relèvent d'aucune appréciation objective des risques, et qui ne peuvent que nuire à l'épanouissement de nos enfants.

Un article complet rédigé par un collectif de professionnels de la pédiatrie vient de paraître, qui décrit toutes les conséquences désastreuses des mesures sanitaires sur les enfants :

http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/impacts-traumatiques-de-la-politique-sanitaire-actuelle-sur-les-enfants-un-constat


Je n'ai absolument rien à reprocher aux directions des établissements ni aux enseignants, qui semblent subir la situation comme nous. Mais j'ai le sentiment que tout le monde est en état de sidération, sans oser non seulement parler mais aussi réfléchir. Nous sommes en train de sacrifier toute une génération, qui va perdre toute confiance en elle-même et dans les autres.

Aucun chrétien digne de ce nom ne peut préférer la mort de l'âme à la celle (très hypothétique) du corps.

Je souhaiterais savoir si la direction de l'enseignement catholique a une opinion sur la question, si elle a engagé des discussions avec le pouvoir politique pour tenter d'infléchir cette politique, ou si elle se satisfait de la situation.


J'ai écrit en début d'année scolaire à l'APEL du collège de mon fils, et je n'ai jamais reçu de réponse. Une réponse de votre part (au minimum un accusé de réception) m'obligerait.

Bien cordialement, in Christo"

 

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