Mgr Athanasius Schneider, évêque d'Astana au Kazakhstan, et auteur du livre Christus Vincit, était l'un des premiers signataires de l'Appel pour l’Église et pour le monde aux fidèles catholiques et aux hommes de bonne volonté du 5 mai 2020. De passage en France, il a accordé un entretien à Jeanne Smits, dans lequel il dénonce les absurdités et le caractère totalitaire du covidisme.
Extraits :
Nous devons faire appel à notre raison et à notre
bon sens.(...) Je
ne nie pas l'épidémie de COVID, elle existe, mais il faut se demander
pourquoi ils ont fait cela maintenant, et il est évident qu'ils ont
utilisé une épidémie qui ne dépasse pas les précédentes épidémies de
grippe pour imposer des mesures aussi disproportionnées à toute la
population, de sorte qu’on a la sensation de vivre dans une espèce de
prison, ou une sorte d'esclavage. (...)
Ainsi,
le signe extérieur du masque que toute la population doit porter est
disproportionné. C'est un signe extérieur auquel toute la population est
soumise, le signe que ceux qui nous gouvernent ont maintenant entre
leurs mains toute la population, véritablement comme des esclaves
obéissants et des marionnettes. C'est très dangereux et cela devrait
nous inquiéter profondément, car c'est un indicateur pour les
responsables politiques des mesures futures qu'ils pourront produire ou
inventer dans des situations similaires sous le prétexte d'une maladie,
d'une épidémie. (...)
C'est
vraiment un signe évident de dictature mondiale qui va dans le sens du
gouvernement mondial dont nous avons déjà eu plusieurs témoignages il y a
quelques années. (...)
À l'époque du communisme, je m’en souviens très bien, tout était
commandé par le gouvernement. (...)
À l'école, sur le lieu de travail, en public, etc., il fallait obéir
aux règles de comportement communistes.(...) Maintenant,
nous sommes complètement contrôlés, mais c'est pire parce que ces
mesures, je dirais, nous rendent stupides. Les gouvernements nous
rendent fous. C'est une méthode de dictateurs : il s’agit de fermer
notre intelligence, d’éteindre notre propre pensée, même face aux
preuves.(...)
L'expression
« distance sociale » n'est pas bonne, parce que nous nous éloignons les
uns des autres ; le terme pour moi est déjà dangereux parce qu'il crée
des personnes isolées et les rend plus égoïstes : « C’est seulement pour
moi, je vis pour moi, pour ma santé. »(...)
Il y a une tendance à l'athéisme et
c'est pour moi la dernière étape du communisme, l'athéisme ultime. Ils
sont en train d'éliminer complètement de la société tous les aspects de
la religion.(...)
Et malheureusement, tant de pasteurs au sein de l'Eglise
– des prêtres, des évêques et même plus haut – soutiennent fortement
cette insistance unilatérale sur le corps et sur cette vie pourtant
passagère et courte. C'est un naturalisme. (...). Nous devons restaurer le surnaturel dans l'Église, et
donner et de transmettre aux gens – encore une fois, c'est pour nous et
pour l'Église un défi dans le cadre de la crise du COVID – une vision
de l'Éternité.(...)
Je
pense que nous pourrions aussi, en tant que catholiques, faire une
coalition, même avec des personnes non catholiques – d'autres religions
ou même « laïques » – pour entreprendre des démarches intelligentes
auprès des autorités afin de mettre en évidence au moins l'absurdité
actuelle, et de dire que nous ne sommes pas prêts à être vraiment
asservis, à subir un lavage de cerveau et à être traités comme des gens
stupides.(...)
Je
me trompe peut-être, mais je soupçonne que cette situation COVID a été
créée en partie non seulement pour mettre en place une nouvelle
dictature et un nouveau contrôle de la population, mais aussi, d'une
certaine manière, pour légaliser l'avortement au niveau mondial – le
meurtre des bébés à naître – de sorte que la planète entière collabore
demain au processus de meurtre des bébés par le biais du vaccin qui
utilisera des parties de bébés avortés. Le vaccin sera alors imposé et
obligatoire, de sorte que vous ne pourrez pas travailler, voyager, aller
à l'école sans lui, obligeant ainsi toute la population à recevoir le
vaccin, mais le seul vaccin accepté sera celui fabriqué avec des
cellules de bébés avortés. (...)
C'est pour
moi la dernière étape du satanisme : que Satan et le gouvernement
mondial – en fin de compte le gouvernement maçonnique mondial – obligent
tout le monde, même l'Église, à accepter l'avortement de cette façon.
Et donc nous devons résister très fortement à cela, si cela devait
arriver. Nous devons même accepter le martyre.
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