jeudi 8 octobre 2020

Monseigneur Schneider met en garde contre l' "esclavage" de la dictature sanitaire


Mgr Athanasius Schneider, évêque d'Astana au Kazakhstan, et auteur du livre Christus Vincit, était l'un des premiers signataires de l'Appel pour l’Église et pour le monde aux fidèles catholiques et aux hommes de bonne volonté du 5 mai 2020. De passage en France, il a accordé un entretien à Jeanne Smits, dans lequel il dénonce les absurdités et le caractère totalitaire du covidisme.

Extraits : 

Nous devons faire appel à notre raison et à notre bon sens.(...) Je ne nie pas l'épidémie de COVID, elle existe, mais il faut se demander pourquoi ils ont fait cela maintenant, et il est évident qu'ils ont utilisé une épidémie qui ne dépasse pas les précédentes épidémies de grippe pour imposer des mesures aussi disproportionnées à toute la population, de sorte qu’on a la sensation de vivre dans une espèce de prison, ou une sorte d'esclavage. (...)

Ainsi, le signe extérieur du masque que toute la population doit porter est disproportionné. C'est un signe extérieur auquel toute la population est soumise, le signe que ceux qui nous gouvernent ont maintenant entre leurs mains toute la population, véritablement comme des esclaves obéissants et des marionnettes. C'est très dangereux et cela devrait nous inquiéter profondément, car c'est un indicateur pour les responsables politiques des mesures futures qu'ils pourront produire ou inventer dans des situations similaires sous le prétexte d'une maladie, d'une épidémie. (...)

C'est vraiment un signe évident de dictature mondiale qui va dans le sens du gouvernement mondial dont nous avons déjà eu plusieurs témoignages il y a quelques années. (...)  
 
À l'époque du communisme, je m’en souviens très bien, tout était commandé par le gouvernement. (...) À l'école, sur le lieu de travail, en public, etc., il fallait obéir aux règles de comportement communistes.(...) Maintenant, nous sommes complètement contrôlés, mais c'est pire parce que ces mesures, je dirais, nous rendent stupides. Les gouvernements nous rendent fous. C'est une méthode de dictateurs : il s’agit de fermer notre intelligence, d’éteindre notre propre pensée, même face aux preuves.(...)

L'expression « distance sociale » n'est pas bonne, parce que nous nous éloignons les uns des autres ; le terme pour moi est déjà dangereux parce qu'il crée des personnes isolées et les rend plus égoïstes : « C’est seulement pour moi, je vis pour moi, pour ma santé. »(...)

Il y a une tendance à l'athéisme et c'est pour moi la dernière étape du communisme, l'athéisme ultime. Ils sont en train d'éliminer complètement de la société tous les aspects de la religion.(...)

Et malheureusement, tant de pasteurs au sein de l'Eglise – des prêtres, des évêques et même plus haut – soutiennent fortement cette insistance unilatérale sur le corps et sur cette vie pourtant passagère et courte. C'est un naturalisme. (...). Nous devons restaurer le surnaturel dans l'Église, et donner et de transmettre aux gens – encore une fois, c'est pour nous et pour l'Église un défi dans le cadre de la crise du COVID – une vision de l'Éternité.(...)

Je pense que nous pourrions aussi, en tant que catholiques, faire une coalition, même avec des personnes non catholiques – d'autres religions ou même « laïques » – pour entreprendre des démarches intelligentes auprès des autorités afin de mettre en évidence au moins l'absurdité actuelle, et de dire que nous ne sommes pas prêts à être vraiment asservis, à subir un lavage de cerveau et à être traités comme des gens stupides.(...)

Je me trompe peut-être, mais je soupçonne que cette situation COVID a été créée en partie non seulement pour mettre en place une nouvelle dictature et un nouveau contrôle de la population, mais aussi, d'une certaine manière, pour légaliser l'avortement au niveau mondial – le meurtre des bébés à naître – de sorte que la planète entière collabore demain au processus de meurtre des bébés par le biais du vaccin qui utilisera des parties de bébés avortés. Le vaccin sera alors imposé et obligatoire, de sorte que vous ne pourrez pas travailler, voyager, aller à l'école sans lui, obligeant ainsi toute la population à recevoir le vaccin, mais le seul vaccin accepté sera celui fabriqué avec des cellules de bébés avortés. (...)
 
C'est pour moi la dernière étape du satanisme : que Satan et le gouvernement mondial – en fin de compte le gouvernement maçonnique mondial – obligent tout le monde, même l'Église, à accepter l'avortement de cette façon. Et donc nous devons résister très fortement à cela, si cela devait arriver. Nous devons même accepter le martyre.

(Texte complet de l'entretien sur le blog de Jeanne Smits)

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